Que faire lors d'un problème à l'ouverture ?

Le parachute peut présenter des torsades. Cela peut être dû à la position du corps à l'ouverture, du pliage, de cellules fermées ou d'une libération prématurée d'un des freins. Le parachutiste doit alors évaluer si la voilure vole en ligne droite et le sens des torsades. Il faut défaire les torsades avant de libérer les freins. Si un battement de jambes dans le sens inverse de la torsade ne suffit et que l'altitude est de 600m, il faut effectuer une PDS. Un ou plusieurs caissons peuvent être fermés. Pour les ouvrir, le parachutiste doit abaisser  les deux commandes jusqu'à la taille pendant quelques secondes. Quand les caissons sont gonflés, il doit remonter les commandes lentement. Le glisseur peut rester accroché à une partie de la voilure. Si malgré plusieurs " mises en œuvre ", descente brusque des commandes puis remontée, il ne descend toujours pas. La situation ne pourra pas se corriger d'elle-même et le parachutiste doit effectuer une PDS. Des cellules de la voilure peuvent être déchirées. Comme la voilure a une double paroi et le matériel une grande partie "anti-déchirure", la voilure devrait reste stable et dirigeable. Si ce n'est pas le cas, le parachutiste effectue une PDS. En cas de suspente "coiffante" La suspente est dite "coiffante", c'est-à-dire qu'elle entoure la voile, la voilure ne sera plus dirigeable et sera instable et le parachutiste effectue une PDS.