Facteurs intervenant à l'atterrissage

Comment prévoir l'atterrissage en toute sécurité ?


Lorsque qu'un parachutiste ouvre à 1000 mètres d'altitude, le maximum de distance qu'il peut parcourir par rapport à l'endroit d'ouverture est 2000 mètres dans des conditions parfaites telles que l'absence de vent et aucun changement sur la vitesse de la voile.
Les parachutistes avec des parachutes rond peuvent aller où ils le souhaitent, mais jamais à une grande distance.
Pour trouver la vitesse propre du parachute à une hauteur de 1000mètres, vent dans le dos, il faut ajouter la vitesse propre du parachutiste à celle du vent. Si l'on ne change pas sa vitesse propre, le parachutiste ira donc aussi loin que le vent le poussera.
A la même hauteur mais avec cette fois ci le vent de face, on soustrait la vitesse propre du parachutiste à celle du " vent " qui existe. Si l'on ne freine pas notre vitesse propre, on restera sur place sa,s bouger, voire même où on remonte l'axe, ce qui est dans de nombreux sauts le cas, lorsque l'on saute avec un vent de plus ou moins 7m/s.
Lorsque l'on fait du parachutisme, lors de la descente sous voile, il est possible de commander la voile pour la faire prendre le vent d'une certaine façon, en jouant sur les commandes de la voile. En faisant varier l'angle d'incidence, on freine la voile, ce qui augmente l'angle de plané. L'angle d'incidence diminue donc, et on évite le problème de décrochage.
Lorsque l'on est à plus de 30% de freins, la vitesse qui est celle horizontale du parachutiste diminue beaucoup plus rapidement que celle verticale. L'angle de plané diminue donc, et l'incidence augmente jusqu'au décrochage.
Tous les filets d'air aux alentours décollent donc de l'extrados, la portance est nulle et il ne reste que la traînée pour freiner le parachutiste. La vitesse verticale devient donc très grande